Mon top 10 Slovénie: N°8: Piran
L'Italie s'invite en Slovénie. Contrôlant la côte ouest de la mer Adriatique, ses influences vont jusque l'autre côté de la mer. Soyons plus précis cependant: même si Piran est slovène, elle a des allures vénitiennes.
L'entrée de Piran: voyage au coeur de la Sérénissime
Et pour cause, pendant longtemps, Piran tomba sous la dépendance de la République de Venise dès la fin du XIII e siècle. Avant cela, Piran a une histoire. L'origine de son nom tout d'abord vient du feu (en grec ancien, le feu se dit pyr). Ce feu permettait à la ville de guider les navires jusqu'au port grec d'Egida (aujourd'hui la ville slovène de Kopper). Mais c'est donc au Moyen Age que Venise lui donne un tout autre cachet. Point de chute important car Piran est celle qui fournit en sel la Sérenissime. Des témoins de cette époque sont présents partout tant l'architecture vénitienne a fleuri ici et là. Sa vieille ville est faite de petites ruelles et de bâtiments chrétiens un peu partout qui mettent en avant la grande foi de l'époque. Découvrez aussi la ville en parcourant ses remparts.
Piran, une ville à monter
Pourtant, je dirai que le symbole de Piran reste sa place ovale qui donne directement sur la mer, vaste mais pas bondée ce qui lui donne une idée d'immensité. Cette ouverture vers la mer et comme un bol d'air frais comme si on avait ouvert une fenêtre. Et vous vous régalerez. Ici, pizzas et pâtes ont aussi leur empire. L'Italie, un colonialisme culturel avant l'heure?
Vue sur la place de Piran
Quelques renseignements:
- Un conseil très important pour faire des économies à Piran (car oui Piran, c'est cher). Quand vous entrez dans la ville, il faut payer 5 euros par heure pour se garer alors remontez un peu la pente avec votre voiture d'où vous venez et prenez un parking un peu plus loin mais toujours payant, cependant bien moins cher. Vous ferez de sacrés économies.